les Ambulances Calaisiennes au PSE2 nord littoral

Publié le par snsm cfi côte d'opale-calais

groupe pse2
Matinée de formation avec les ambulances calaisiennes
Les futurs sauveteurs en mer s'initient aux gestes de premier secours

 

Hier, des stagiaires du centre de formation de la SNSM ont appris à se servir d'une ambulance, dans le cadre du diplôme de sauveteur en mer.

Une dizaine de jeunes se sont prêtés au jeu.
Soulever un brancard d'une cinquantaine de kilos, cela ne s'improvise pas, même lorsqu'on est grand et costaud. Hier, devant le centre de formation de la SNSM, au bassin ouest à Calais, une dizaine de stagiaires, destinés à devenir sauveteurs en mer ont entamé leur deuxième week-end de formation concernant les premiers secours en équipe.
Avant tout, il faut savoir que pour devenir sauveteur en mer, il faut passer une série de diplômes. Celui des premiers secours en fait partie. Les ambulanciers de Calais ont d'ailleurs prêté main forte aux formateurs de la SNSM ce jour-là.

Un brancard de 50 kg environ
Un par un, les élèves ont porté tour à tour le brancard, certains, en s'y prenant à plusieurs fois. Mais dans la réalité, les sauveteurs en mer le portent rarement seul. Surtout s'il faut marcher sur le sable avec une victime allongée dessus. « Avec le sable, nos pieds s'enfoncent, c'est beaucoup plus fatigant. Et forcément, cela ne nous fait pas plaisir de savoir qu'il y du sable à l'intérieur du véhicule », explique un ambulancier.
Le travail de sauveteurs en mer ne consiste pas seulement à la surveillance des plages. Il se fait aussi en ambulance. « Ils doivent savoir comment elle fonctionne, où se trouve l'oxygène, comment rentrer et sortir le brancard... », explique Stefan Dewez, secrétaire général de la SNSM. Le diplôme de premier secours en équipe consiste aussi à savoir comment manipuler une personne, la déposer sur un brancard sans la brusquer, comment l'immobiliser, mais aussi prendre son pouls... « C'est important de savoir prendre toutes les mesures, pour ensuite communiquer les données au médecin du 15 », explique Sylvain Rousic, stagiaire de 17 ans.
Les examens pour le diplôme final auront lieu les 22, 23 et 24 mai. « Cette année, ils sont calmes et posés. Ce n'est pas évident pour des jeunes de 18 et 19 ans. (Le plus jeune a 17 ans et le plus âgé a 36 ans) En plus, il y a une bonne dynamique », explique Benjamin Devred, directeur du centre de formation de la SNSM à Calais. Avec une majorité de garçons. « Les filles sont plus motivées, on sent qu'elles veulent faire leurs preuves », poursuit-il. Hier, sur une dizaine de personnes, elle n'étaient que trois.
Annie VOEUNG

 

Publié dans Presse

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